1. |
Garde-moi une place
03:18
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Garde-moi une place dans ton cœur
Ne me raye pas de ta mémoire
Même si tu tends vers l’ailleurs
Je voyagerai un peu en toi
Un jour l’amour te rend meilleur
Un jour la tendresse t’égare
Mais le désir est séducteur
Il t’emmènera dans d’autres bras
Et si tu traques une lueur
Tout en ayant cessé d’y croire
Dans des possibles enchanteurs
Ne cherche plus elle est en toi
Sois tel que tu vibres
Lumineux et riant
Courageusement libre
Curieux et hésitant
C’est une force de douter
Ne doute jamais de cette force
Garde-moi une place dans ton cœur
Au loin de ce qui nous sépare
Et tant pis si le temps moqueur
Efface le bruit de nos pas
Le souvenir et la chaleur
De nos peaux qui se penchent à boire
En cendre doucement se meurt
Comme un baiser du bout des doigts
Je jongle de mot mais j’ai peur
De la solitude dérisoire
De la mélancolie qui pleure
Je ne suis pas plus forte que toi
Sois tel que tu vibres
Lumineux et riant
Courageusement libre
Curieux et hésitant
C’est une force de douter
Ne doute jamais de cette force
Garde-moi une place dans ton cœur
Je reviendrai un peu plus tard
Le mérite n’a pas de valeur
Seule l’envie monte la foi
Reprends confiance en tes erreurs
Accepte de risquer l’espoir
Tremble un horizon en couleur
Et peut-être un jour pourquoi pas…
Un coup de dés dans le bonheur
Pourrait abolir le hasard
Creuser un chemin de douceur
Qui mènerait de toi à moi
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2. |
Prudence
03:22
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Il y a un monde à t’atteindre
Une traversée d’indépendance
Est-ce que je tiendrai la distance, Prudence ?
Quand pourrai-je te rejoindre ?
Par quel chemin de ressemblance
Nos cœurs feront-ils connaissance, Prudence ?
Prudence cadencée de silence
Prudence espacée de méfiance
Il n’y a rien à craindre
Il n'y a rien à craindre
De moi, Prudence.
Il y a un monde à t’atteindre
Un territoire de confidences
Comment obtenir ta confiance, Prudence ?
Quand pourrai-je te rejoindre ?
Par quel avenir oser la chance
D’inviter ton corps à la danse, Prudence
Prudence cadencée de silence
Prudence espacée de méfiance
Il n’y a rien à craindre
Non il n'y a rien à craindre
De moi, Prudence.
Il y a un monde à t'atteindre
Un océan d’indifférence
Où mes yeux se noient d’impatience, Prudence
Quand pourrai-je te rejoindre ?
Par quel exil, dans quel sens
Croiserons-nous nos existences, Prudence ?
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3. |
La chasse aux dragons
03:39
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Enfant on courait fou
On moquait bien le monde
Que ça gronde à l’amour
Que ça tourne à la ronde
On ne boursicotait
Que le cours de la bille
Qui s’effondrait souvent
Pour un autocollant
L’imagination
Etait au pouvoir
Epées de bois, lances cotillon
Fusils à bouchons
A la chasse aux dragons
Capes en papier, casques en carton
Tunique en crépon
A la chasse aux dragons
Enfant on voulait tout
L’argent ne comptait pas
On insistait beaucoup
Et on prenait des claques
Alors on ramassait
Une bouteille en plastique
Qu’en trois coups de ciseaux
On changeait en fusée
Et d’étoile en étoile
Suivant les pointillés
On découpait nos rêves
En forme d’aventure
Et on les cuisinait
A la colle amandine
Au creux d’un grand cahier
Saupoudré de gommettes
L’imagination
Etait au pouvoir
Epées de bois, lances cotillon
Fusils à bouchons
A la chasse aux dragons
Capes en papier, casques en carton
Tunique en crépon
A la chasse aux dragons
Enfant tout filait doux
Le temps prenait son temps
On serrait fort encore
La main de nos parents
Et pourtant impatient
Une seule chose importait
Grandir vite grandir
Enfin devenir grand
Epées de bois, lances cotillon
Fusils à bouchons
A la chasse aux dragons
Capes en papier, casques en carton
Tunique en crépon
A la chasse aux dragons
Epées de bois, lances cotillon
Fusils à bouchons
A la chasse aux dragons
Capes en papier, casques en carton
Tunique en crépon
A la chasse aux dragons
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4. |
Une vie comestible
03:31
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Goûter une vie comestible
Lécher le sel des souvenirs
Trier nos mémoires amovibles
Et réapprendre à se lire
Goûter une vie comestible
Se pendre aux lianes de l’avenir
Balancer tous les possibles
A la lumière des jours de rire
Loin, le passé inflexible
Loin, les blessures invisibles
Je veux, je peux tout
Si je le veux, je peux tout
Goûter une vie comestible
Manger la soupe qui fait grandir
Recracher notre inaccessible
Être à portée de nos désirs
Loin, le passé inflexible
Loin, les blessures invisibles
Je veux, je peux tout
Si je le veux, je peux tout
Goûter une vie comestible
Tremper ses lèvres dans un sourire
Goûter une vie comestible
Savoir se laisser envahir
Je veux, je peux tout
Si je le veux, je peux tout
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5. |
Ballade
03:36
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Toi, tout en folie soudaine
De m’aimer malgré moi
Tu n’as pas senti venir ma gène
Moi, je t’embrassais sereine
Je ne me doutais pas
Que je traçais un chemin de peine
Voilà, je suis tombée amoureuse
Pardon, je suis tombée amoureuse
Je suis tombée amoureuse
De quelqu’un d’autre que
Toi, tu me rêvais sirène
Princesse de ta joie
Je ne serai jamais ta reine
Moi, je me sentais lointaine
Sans comprendre pourquoi
Mes caresses étaient si incertaines
Voilà, je suis tombée amoureuse
Pardon, je suis tombée amoureuse
Je suis tombée amoureuse
De quelqu’un d’autre que
Toi, tu vas jouer la scène
Des souvenirs de moi
Qui remontent à larmes pleines
Moi, moi j’aurai de la peine
Si tu n’me gardes pas
Ton amitié quoi qu’il advienne
Voilà, je suis tombée amoureuse
Pardon, je suis tombée amoureuse
Je suis tombée amoureuse
De quelqu’un d’autre que
Toi.
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Raphaële & Balthazar Paris, France
L’art ardu du duo
Un couple dans la vie ce n’est pas toujours facile, alors qu'en
chanson…
Raphaële et Balthazar ne font pas vie commune mais chantent ensemble.
Ils chantent des mots qui réchauffent l’âme et le cœur avec juste ce qu’il faut de finesse et d’élégance pour bercer joliment notre quotidien.
Sans prétention mais pas sans ambition.
Appelons ça de la nostalgie ensoleillée.
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